Patrimoine

Chapelles, lavoirs, manoirs et villas particuliers… Découvrez le patrimoine pordicais !

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Les chapelles

Bâtie en 1849, Notre Dame de la Garde est située à la croix Guingard (Croix Guingavre). Son emplacement a été choisi pour plusieurs raisons. L’édifice, consacré à l´étoile de la mer, devait être aperçu comme un phare, inspirer confiance et courage aux marins pêcheurs ainsi que des sentiments d´amour et de reconnaissance au moment du retour à terre.

C’est pourquoi la Vierge est invoquée sous ce vocable « Notre Dame de la Garde ».

Le pardon de Notre Dame de la Garde, avec bénédiction de la mer, a lieu le samedi ou le dimanche qui suivent le 15 août.

Sainte-Marie du Vaudic : D´origine ancienne, elle a été plusieurs fois restaurée et ne conserve de l´époque médiévale que la fenêtre du chœur.

A voir :

– l´If à l´extérieur est symbole d´éternité.
– la chaire à prêcher est magnifiquement sculptée en 1665 par Pierre Gaillard.
– les ex-voto (offrande en remerciement d’une grâce obtenue).
– le tableau du peintre Loyer représentant Saint-Antoine.
– le pouvoir de conjurer le mauvais sort est parfois attribué aux deux têtes en granit posées en 1857 à l´entrée principale du cimetière et provenant de l´ancienne église de Pordic.

Les manoirs

Le Manoir du Pré Péan : construit en 1722, il se caractérise par un mur d´enceinte fortifié et une double porte : l´une pour les charrois, l´autre pour les piétons. Au fond, on aperçoit le corps de logis principal. Il est flanqué de bâtiments de service (les communs). Ce manoir possédait autrefois une chapelle privée ainsi qu´un petit étang, symboles de noblesse.

Le manoir appartenait aux seigneurs « Conen de Prépéan » qui, au XIIe siècle, possédait une très grande partie du territoire de Pordic.

L´un des descendants de cette famille, Louis-Marie-Félix Conen de Prépéan (1777 – 1837) est considéré comme le « père de la sténographie française ».

C´est en 1813 que « Conen de Prépéan » publie la première édition de la « sténographie exacte ou l´art d´écrire aussi vite que l´on parle », ouvrage qui connaît un grand succès. Il est notamment traduit en latin.

Le Manoir du Pré Créhan date lui de 1610. On remarque en arrivant un élément caractéristique : la tour. Celle-ci, accolée au logis, sera qualifiée de tour « demi hors d´oeuvre ». Elle renferme un escalier hélicoïdal donnant accès à l´étage.

La porte d´entrée principale est ornée d’éléments antiquisant : fronton triangulaire et de part et d´autre, un pilastre (le gauche est manquant).

On notera également la porte en ogive à gauche, la petitesse des ouvertures et les nombreuses cheminées.

Dans ce manoir est né François Conen de Précréhan. En 1591, il s´enrôle chez les royalistes défendant la Bretagne pour Henri IV. Pour ces bons et loyaux services, il est nommé gouverneur de la Tour de Cesson, alors véritable forteresse (que l´on aperçoit dominant le port du Légué depuis le viaduc enjambant la Vallée de Gouët entre Plérin et Saint-Brieuc). En 1598, il reçoit l´ordre de la démolir. Les matériaux du donjon servent alors à édifier ce manoir. Il décèdera le 14 avril 1623. En quittant le manoir, remarquez sur votre droite la fontaine de Sainte-Barbe, patronne des pompiers.

Pré Péan et Pré Créhan sont des noms à sonorités proches et ce n´est pas un hasard. Les seigneurs du Pré Créhan étaient de la branche ainée des nobles Conen de Prépéan. Mais au cours du XVe siècle, la famille s´est divisée en deux branches.

Les lavoirs

L’une des particularités de la Commune est la conservation des lavoirs. Vous pouvez les découvrir dans leur milieu naturel.